Biographie

 

Directeur musical de l’Opéra de Vancouver et directeur artistique et chef d’orchestre principal de l’Orchestre Classique de Montréal, Jacques Lacombe fut précédemment directeur musical et artistique de l’Orchestre Symphonique de Mulhouse de 2017 à 2021, chef d’orchestre principal de l’Opéra de Bonn en Allemagne de 2016 à 2018 et directeur musical de l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières de 2006 à 2018. De 2010 à 2016, il fut directeur musical du New Jersey Symphony Orchestra et de 2002 à 2006, premier chef invité de l’Orchestre symphonique de Montréal après avoir occupé les fonctions de directeur musical de la Philharmonie de Lorraine, à Metz en France. Le New York Times le qualifia de chef “talentueux et ambitieux” dont la carrière sur la scène internationale a été propulsée par son intégrité artistique et à sa complicité avec les musiciens et les orchestres qu’il dirige.

En juillet 2016, Lacombe a de nouveau eu l’honneur de diriger les concerts d‘ouverture du prestigieux Tanglewood Music Festival avec l’Orchestre Symphonique de Boston qu’il retrouva pour une troisième année consécutive. Par ailleurs, on compte parmi les points saillants des dernières saisons, ses débuts remarqués avec l’Orchestre National de France au Théâtre des Champs Élysées à Paris dans une version concert de Werther de Massenet avec Joyce Di Donato et Juan Diego Florez. Il a également fait ses débuts au Festival Internacional de Opera Alejandro Granda à Lima au Pérou ainsi qu’avec l’Orchestre Philharmonique de Taiwan et les orchestres symphoniques de Dallas, Nancy, Omaha et San Antonio. À l’Opéra de Bonn, il dirigea de nouvelles productions de Holofernes de Reznicek, La Bohème, Lucia di Lammermoor ainsi que Peter Grimes avec dans le rôle titre José Cura qui signa également la mise en scène.

Au cours des récentes saisons, il a collaboré avec des solistes de renom tels que Emanuel Ax, Joshua Bell, Yefim Bronfman, Sarah Chang, Yo-Yo Ma, Branford Marsalis, Gil Shaham, Jean-Yves Thibaudet, André Watts, Diana Damrau, Joyce DiDonato, Renée Fleming, Angela Gheorghiu, Frederica von Stade, Roberto Alagna, José Cura, Juan Diego Flores, Dimitri Hvorostovsky et Bryn Terfel.

En plus de collaborations avec de nombreux orchestres en Amérique du Nord dont les orchestres symphoniques de Boston, Cincinnati, Dallas, Edmonton, Montréal, Québec et Toronto, Jacques Lacombe a travaillé en Europe notamment avec l’Orchestre National de France, l’Orchestre Lamoureux, les orchestres de Malaga, Monte-Carlo, Mulhouse, Nancy, Nice et Toulouse ainsi qu’avec plusieurs orchestres en Océanie et en Asie.

Parmi ses récents succès, on peut citer des productions de Tosca et La Bohème au Royal Opera House de Covent Garden avec des distributions prestigieuses, la création mondiale de Marius et Fanny à l’Opéra de Marseille avec Roberto Alagna et Angela Gheorghiu, deux collaborateurs réguliers, et un nombre important de productions dont Un Ballo in Maschera, Ariadne auf Naxos, Der fliegende Holländer et Eugène Onégine au Deutsche Oper de Berlin où il est un invité régulier depuis plus de douze ans. Jacques Lacombe y a aussi dirigé un certain nombre d’opéras plus rarement joués dont Die Dorfschule de Felix von Weingartner, Gisei – Das Opfer de Carl Orff et Oberst Chabert de Waltershausen, productions qui ont fait l’objet d’enregistrements sur étiquette CPO. À l’Opéra de Monte-Carlo, il a récemment dirigé Lady Macbeth de Mtsensk et La Favorite de Donizetti avec le ténor Juan Diego Florez. Il a également dirigé au Metropolitan Opera de New York, au Teatro Regio de Turin, au Bayerische Staatsoper de Munich, à l’Opéra National du Rhin ainsi qu’aux opéras d’Avignon, Liège, Marseille, Metz, Nantes et Angers, Philadelphie et Vancouver.

À titre de directeur musical du NJSO, Jacques Lacombe s’est fait remarquer notamment par sa programmation inspirante pour laquelle il a été honoré d’un prix ASCAP par la League of American Orchestras. Pour ses débuts au prestigieux Carnegie Hall de New York en 2012 dans le cadre du festival Spring for Music, il a connu un succès retentissant à travers les États-Unis pour le concert qu’il dirigea avec le NJSO et le pianiste Marc-André Hamelin interprétant le monumental Concerto pour piano de Busoni. Le critique musical du New York Times écrivait:

« C’était un honneur que d’être dans la salle pour cette interprétation incroyable du Concerto de Busoni. »

Le remarquable travail de M. Lacombe au cours des dernières saisons à la tête de l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières a également été reconnu par un Prix Juno de l’Académie canadienne des arts et des sciences de l’enregistrement dans la catégorie meilleur album classique de l’année pour son récent enregistrement de « Lettres de Madame Roy à sa fille Gabrielle », œuvre de Michel Tremblay et André Gagnon avec la participation de la célèbre contralto Marie-Nicole Lemieux.

Par ailleurs, M. Lacombe a dirigé plusieurs enregistrements sous étiquettes CPO et Analekta. Avec le New Jersey Symphony Orchestra, il a enregistré la Suite de « La Petite Renarde Rusée » de Janáček ainsi que « Carmina Burana » de Carl Orff (enregistrement salué de manière élogieuse par la critique) et plus récemment le Requiem de Verdi. Ses représentations ont été diffusées sur PBS, CBC, Mezzo TV en Europe, France 3 et Arte TV en France ainsi que sur les ondes de la Radio-Télévision Hongroise.


Né à Cap-de-la-Madeleine au Québec, Jacques Lacombe a reçu sa formation musicale au Conservatoire de Musique de Trois-Rivières et Montréal ainsi qu’à la Hochschule für Musik de Vienne. Professeur de la classe de direction d’orchestre du Conservatoire de Musique de Montréal où il est également directeur musical l’orchestre symphonique de l’institution, il a reçu la Médaille du jubilée de diamant de la Reine Elizabeth II en août 2012. De plus, il est Chevalier de l’Ordre national du Québec et Membre de l’ordre du Canada, l’une des plus hautes distinctions civiles dans le pays.



Dernière mise à jour : Février 2023

 
 
Photo : M & M Photographie
Photo : M & M Photographie
...la conception agile, transparente et d'une irrésistible energie de M. Lacombe a fait de cette interprétation de « L'Oiseau de feu » l'une des plus exaltantes que je n'ai jamais entendue.
Steve Smith, NY Times 9 janvier 2012